J'ai toujours été impressionné par ce tableau de Rembrandt, par le choix du sujet, de son cadrage et par la force qui s'en dégage. Mais je n'avais jamais fait attention au petit personnage féminin dissimulé à l'arrière plan.
C'est un travail imposé, recomposer en studio le sujet d'une peinture, qui m'en a fait prendre conscience. Mais qui était cette femme ? Que venait-elle faire ici ? A force de regarder, l'idée que le peintre ait voulu exprimer une forme de concupiscence assimilée au « foyer du péché » m'est apparue comme séduisante. Une manière aussi de définir la pornographie pour ce qu'elle est.
Ne pouvant apporter une carcasse de boeuf au studio, je me suis rabattu sur celle, dérisoire, d'un lapin. La poupée Barbie s'est alors imposée d'elle-même.
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